Radio Nacional de Colombia

""Aux coins des rues, il ne reste plus personne. Ni dans les maisons ni dans les magasins. Tout le monde est arrivé au parc, car il y a un piano à Béthulie.

Mi fa mi si ré. Franco prépare les derniers accords. Une plainte. Un soupir. Le ciel s'ouvre et les premières gouttes tombent. Épaisses. Lourdes. Impertinentes. Personne ne bouge. Une odeur de terre humide envahit l'air. Le piano s'éteint et San Juan de Béthulie éclate en applaudissements.""

PRENSA

Líderes RCN

Écoute l'interview avec Mauricio Rodríguez sur RCN Radio.

Patotas CulturalesLíderes

"’essaie de trouver deux jours, au moins un qui ressemble à ces 19 et 20 août 2017 que nous avons vécus, et cela m’a été impossible. Pour plus de précisions, je cherche un précédent local dont le résultat soit semblable à celui-ci : créer un cosmos de sentiments, de sensations et d’espoirs, en laissant toute la poésie contenue tomber avec la pluie dans l’âme : ainsi fut le passage de Harvey à San Juan de Béthulie.

Il suffira de dire que tout cela est dû à ce titre : PianoMóvil à San Juan de Béthulie.
Cecilia Gil Barvo

El Espectador

"L'invitation de Diego Franco est de faire partie d'une aventure fondée sur des valeurs communes et sur le développement d'actions pertinentes et significatives pour la culture en Colombie."

Kienyke

"Piano Móvil est un rêve qui interagit avec des communautés dynamiques et combattantes, qui, bien que souvent marquées par le conflit armé colombien, restent toujours souriantes et animées par un esprit de "berraquera" et de fraternité."

Viajeros del pentagrama

"À quelques rues de cette scène improvisée, deux jeunes du quartier tombaient sous les balles ce même jour. Ces morts ne furent connues qu’à la fin de l’événement, lorsque le pianiste fit taire son instrument. C’était peut-être la métaphore la mieux racontée de cette Colombie que parcourt le Piano Móvil : un pays où la frontière est mince entre la célébration de la vie et de l’art, et ce pays désaccordé qui s’écrit avec le sang et la guerre."

Señal Clásica - Radio Nacional

"Le public est prêt et le concert sur le point de commencer. Les Ingas sont venus de leurs malocas, au cœur de la jungle, pour voir un piano pour la première fois. Des enfants sont assis par terre et des anciens se serrent sur les bancs. Les oiseaux commencent à se taire, comme s’ils remettaient au piano une baguette invisible. Diego Franco, le pianiste, s’incline brièvement, inspire la forêt d’un souffle et, de sa main droite, jaillit un mantra de triolets. C’est la musique de Ryuichi Sakamoto qui accompagne le crépuscule.
Laura Galindo